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Jazz et Cinéma

Quand la bobine tourne au rythme de la musique Jazz...


Artistes :
Julien Pontvianne, saxophone
Simon Tailleu,contrebasse
Tony Paeleman, piano
Quentin Ghomary, trompette





Julien Pontvianne, saxophone
Né en 1983, Julien étudie le saxophone puis la clarinette au conservatoire du Val-Maubuée en banlieue parisienne, puis intègre en 2005 le département jazz et musiques improvisées du CNSM de Paris d'où il sort, 4 ans plus tard, avec la plus haute distinction. Il étudie parallèlement la musique indienne et le gamelan indonésien au sein du CNSM, la flûte traversière, la musicologie à l'université Paris 8, la flûte Shakuhachi...
Marqué aussi bien par, entre autres, le rock de Sonic Youth ou Nirvana, par diverses traditions musicales d'Asie, que par les musiques de Morton Feldman, Ligeti, Grisey, Penderecki, Ohana, Romitelli, LaMonte Young ou encore l'électronique transversale de Ryoji Ikeda, Julien est à l'origine de nombreux projets, mêlants toutes ces influences, aux confins des musiques ''expérimentales'', ''contemporaines'', improvisées ou écrites, croyant en une certaine sensibilité organique à la matière sonore.
Parmi ces projets, le grand ensemble AUM réunit depuis 2010 une quinzaine de musiciens autour d'un travail axé sur le rôle de la voix, les formes longues, les accords non tempérés, l'évolution de matières continues, le timbre, le résonant, les rapports entre sons acoustiques et électroniques, entre écriture et improvisation...
En plus petite formation, Julien est à l'initiative du quatuor de clarinettes WATT, travaillant quasi exclusivement sur le phénomène acoustique des battements à travers de longues formes continues, dont le premier album vinyle est sorti en septembre 2013. D'autres groupes (Khoom, Crippled Symmetry, quartet avec la pianiste new yorkaise Kris Davis...) sont centrés, entre autres, sur ces mêmes préoccupations, tout comme ses collaborations régulières avec les musiciens du collectif Coax ou de Trashvortex.
Julien joue également depuis 2007 dans le groupe d'Alexandre Herer, OXYD, dont le troisième disque, Plasticity, est sorti en avril 2013. Ce groupe est d'ailleurs au centre du collectif et label Onze heures onze, dont Julien est l'un des initiateurs, et qui organise de nombreux évènements dont un festival annuel ayant notamment accueilli Andrew D'angelo, Benoît Delbecq, Nate Wooley, Marc Ducret...
Il continue à jouer dans des contextes plus ''traditionnels'' (Riccadro Del Fra, Billy Hart, Tony Paeleman...) et a par exemple accompagné durant plusieurs mois les comédiens Jean-Pierre Marielle et Pierre Vernier dans ''Les correspondances de Groucho Marx'', en jouant, en trio, du swing des années 1930. Il s'intéresse d'ailleurs aux rapports que peuvent entretenir différentes formes d'expression artistiques ; outre cette expérience avec le théâtre, il a de façon plus expérimentale travaillé avec des vidéastes (au sein du groupe Focus ou avec Olivier Ruellet), et il a été sélectionné pour le projet Feldstärke International 2009, série de trois résidences de créations multidisciplinaires au 104 (Paris), au Pact Zollverein (Essen) et à CalArts (Los Angeles). Ce projet lui a permis de travailler avec des danseurs, graphistes, plasticiens, comédiens, vidéastes, musiciens ou même paysagistes des quatre coins du monde.
Julien a remporté plusieurs prix (tremplin jazz Ile de France en 2006, finaliste du concours international de jeunes solistes de Fribourg en 2007, trophées du Sunside en 2007 et 2008, tremplin Rezzo de Jazz à Vienne en 2008, concours d'Orléans en 2012) et joué dans de nombreux festivals (dont Jazz à Vienne, les flâneries de Reims, Jazz sous les Pommiers...) et salles à Paris (Cité de la musique, Centre Georges Pompidou, New Morning, le Louvre...), et dans toute la France, en Allemagne, en Suisse, en Belgique, en Italie, aux Pays-Bas, en Autriche, à New York, New Orleans, Los Angeles, en Chine...





Simon Tailleu, contrebasse
Simon Tailleu commence la contrebasse à l’IMFP (Institut musical de formation professionelle) de Salon de Provence. Il joue de la Contrebasse, de la basse acoustique et de la basse électrique. Il obtient le premier prix au diplôme de fin d’étude puis la médaille d’or à l’unanimité du conservatoire à rayonnement régional de Marseille.
En 2005, il remporte le premier Prix de groupe au concours national de jazz de la Défense avec le groupe "Newtopia" formé par Raphaël Imbert aux saxophones alto et ténor, entouré par Simon Tailleu à la contrebasse, le pianiste israélien Yaron Herman, le saxophoniste sud africain Zim Ngqawana, Stéphane Caracci au vibraphone et Cedrick Bec à la batterie.
En 2006, il gagne le deuxième Prix de groupe et premier Prix de composition au concours national de jazz de la Défense avec le groupe "In&Out".
En 2007, il entre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe de "Jazz et Musiques Improvisées" dirigée par le contrebassiste Riccardo Del Fra.
En novembre 2008, il participe à la création du quartet "Tout Finira Bien" avec Gilles Bourgain, Florent Hubert et Stéphan Caracci. En 2009, il joue dans l'enregistrement du disque E.C.H.O.E.S. de Christophe Leloil avec Carine Bonnefoy, Raphaël Imbert, Thomas Savy, et Cedrick Bec.
Il se produit régulièrement sur la plupart des scènes et clubs de jazz. Il participe à la plupart des festivals français de jazz notamment le festival de Ramatuelle, le festival de Jazz d'Antibes Juan-les-Pins, celui de Banlieues Bleues ainsi que celui de Jazz in Marciac. Il part en tournée avec Yaron Herman et son trio à travers la France, à Londres, à Amsterdam ; à New York avec Rebecca M. Quintet « Tchekhov Jass » ; avec Thomas Enhco en Asie. En 2013, il participe à la "Semaine du jazz français" au célèbre Jazzhus Montmartre de Copenhague au Danemark.
Simon Tailleu a joué et joue encore notamment avec les musiciens de jazz tels que Walter Smith, Marcus Gilmore, Yaron Herman, Michel Portal, Stéphane Belmondo, Youn Sun Nah, Pierre de Bethmann, Alexandra Grimal, Bireli Lagrene et Federico Casagrande.
Simon Tailleu joue également dans le groupe de Didier Lockwood (Didier Lockwood and The Jazz Angels) avec le pianiste et violoniste Thomas Enhco et le batteur Nicolas Charlier.
En 2015, il se produit au théâtre national de La Criée à Marseille dans une coproduction intitulée Cross-over fantaisies avec Vincent Peirani à l'accordéon, Paul Lay au piano et François Salque au violoncelle.





Quentin Ghomary, trompette
Récemment diplômé du Conservatoire National Supérieur de musique et de Danse de paris (CNSMDP), Quentin évolue au sein de différentes formations d’esthétiques variées. Il joue dans plusieurs groupes issus du collectif rouennais «Les Vibrants Défricheurs» dont il est membre depuis cinq ans, «Papanosh» avec lequel il remporte un 2ème prix de groupe au Concours National de La Défense en 2010 et «Le Gros Bal».
Il est également actif sur la scène parisienne avec le «Romain Lay Quartet», «Stories from The West Side» de Bastien Ballaz, «Ultraia Octet» ainsi qu’avec «Trevor & Lisa».
On peut le retrouver également avec le Big Band d’Ivan Jullien, le Big Band de Jean-Loup Longnon, «DDJ a grandi», le «Tony Tixier Septet» ou encore aux cotés de Riccardo Del Fra, Eddy Louiss, Denis Colin.



Tony Paeleman, piano
Tony Paeleman est depuis plusieurs années déjà reconnu par les passionnés de jazz et ses pairs comme l’un des virtuoses de sa génération. C’est sans doute parce qu’au-delà de son talent éclatant, il nourrit depuis toujours sa musique de multiples influences et fait aussi appel à ses émotions les plus intimes. Après plusieurs tournées et autres collaborations fructueuses dans et hors du jazz (O.N.J, Offering, Vincent Peirani, Olivier Bogé, Emile Parisien, Karl Jannuska, Sonia Cat-Berro…) il sort un premier album « Slow Motion » en forme d’aboutissement et de nouveau départ pour ce jeune trentenaire qui joue du piano depuis qu’il a cinq ans. Repéré par un professeur d’éveil musical qui lui trouve -déjà !- d’excellentes dispositions, le jeune pianiste est encouragé par la tradition musicale familiale du côté maternel : son arrière-grand-père fut premier violon de l’Opéra de Nice, et c’est son grand-père violoniste et pianiste qui le conduit à ses premières leçons de piano. C’est entre autres sur cette notion d’héritage que reposent la motivation et la persévérance qui l’amèneront finalement à faire carrière dans la musique.
Si à la maison on écoute Led Zeppelin, Pink Floyd et Michael Jackson, l’apprentissage se fait d’abord par la musique classique. Le style de Tony Paeleman va évoluer dans le temps, se façonner au rythme des cours, des virées à la médiathèque et même de la bande-son FM, mais les grands compositeurs classiques resteront une source d’inspiration constante. C’est en entrant au collège que le Niçois se met véritablement au jazz, d’abord avec les standards de Broadway des années 30 puis la découverte des maîtres du genre comme Bill Evans, Oscar Peterson, Herbie Hancock, Keith Jarrett, Chick Corea. Adolescent doué, très vite il commence à créer sa propre voix. A 19 ans il entre au Conservatoire de Nice et en ressort diplômé quatre ans plus tard. Il trouve assez facilement du travail dans plusieurs groupes de la région où il reprend avec bonheur des standards de Stevie Wonder, Prince et Tower of Power.
Mais le jazzman tourne en rond. Son envie de progresser et de gagner en maturité le décide à rejoindre la capitale et relancer les dés. Le choc est rude mais excitant, la remise en question salvatrice. Elle est déjà en quelque sorte sa marque de fabrique. Car si Tony aime avant tout s’amuser, se dépasser, se surprendre au piano, il n’hésite surtout jamais à bousculer ses acquis. L’autre grande force du jeune pianiste est justement que pour arriver à ses fins, pour toucher au plus près son art, il est aussi capable de discipline absolue et signe pour quatre ans de plus au Département Jazz et Musiques improvisées du prestigieux Conservatoire National Supérieur de Paris.
A sa sortie du CSNM -auréolé de la mention Très bien- il forme en parallèle de ses projets de jazz le groupe électrique « 117 Elements » avec son ami bassiste Julien Herné dans lequel il joue du Fender Rhodes, son autre instrument de coeur. Son ouverture d’esprit, son goût éclectique, sa curiosité sincère sont autant de traits de caractère qui ont façonné sa manière de jouer, mélange rare de douceur et de férocité. Que ce soit ce qu’il écoute -du hip-hop à la pop-rock, de Radiohead à Rage Against The Machine – ou les nombreux voyages qu’il a effectués grâce au piano –du Venezuela à la Russie en passant par la Nouvelle Orléans- Tony trouve naturellement de quoi enrichir et renouveler sa propre vision du jazz.
Son premier album Slow Motion met la barre très haut car non seulement la performance est remarquable entre Paeleman et les trois amis de talent qu’il y a invités (Julien Pontvianne, Nicolas Moreaux et Karl Jannuska), mais aussi car il nous ouvre les portes d’un univers à part. Dans cet ensemble très cinématographique, on oscille entre imagination foisonnante et motifs rythmiques qui peuvent évoquer une sorte de transe. On peut citer pêle-mêle Bill Carrothers, Brad Mehldau, Aaron Parks ou-même Steve Reich parmi ses inspirations, mais la force créatrice de Tony déborde largement du cadre, chaque morceau évoque un paysage virtuel qui vous emmène très loin ou au contraire vous ramène au plus profond de vous–même. Les morceaux s’enchaînent et s’enroulent, la mélodie se fait tour à tour lancinante et entraînante, sensuelle et spirituelle, toujours lumineuse. « Architecte sonore » comme le dit si justement Pierre de Bethmann, Tony Paeleman installe une atmosphère unique que ce soit dans l’alternance répétitive d’un accord majeur puis mineur sur « Pandore », ou dans l’impression d’apesanteur de « Dark Matter » qui évoque sa fascination pour l’univers spatial.
Landscape est un ostinato élégant et cependant un peu sauvage, et qui vous place soudain seul au milieu de nulle part, ivre d’espace, touchant l’infini. Enfin Tony Paeleman met de l’intime partout tant dans sa relation organique au piano que derrière chaque titre où se place un souvenir, un rêve, une intention, une conviction. Il y a aussi deux clins d’oeil musicaux dans cet album, l’un à Thelonious Monk (Coming on the Hudson), l’autre à Paul Motian (Slow Motion).
Slow Motion, loin d’être une simple ode à la lenteur, fait partie de ces albums qu’on réécoute sans jamais se lasser car il apaise tout en laissant affleurer les sens et les sentiments à la surface de l’âme.

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