PRESENTATION :
Les musiciens qui osèrent mettre en musique les oeuvres poétiques de Victor Hugo savaient que l’enjeu était de taille ! Ils surent cependant trouver chez ce monument de la littérature les textes qu’ils seraient à même d’enrichir au mieux par leur musique, créant à eux tous un portrait du poète à multiples facettes; de l’amoureux, éthéré ou sensuel, à l'homme politique engagé, contemplateur du monde entre ironie mordante et lyrisme romantique.
Si l’écrivain est un maître de la vue et de la vision, son exploration du monde sonore n’est pas moins riche et multiple. Ses poèmes offrent d'innombrables notations auditives dans les recueils publiés avant l’exil du poète : Les Orientales parus en 1829, Les Feuilles d’automne en 1831, Les Chants du crépuscule en 1835, Les Voix intérieures en 1837, Les Rayons et les ombres en 1840.
Victor Hugo explorera aussi le monde de l’opéra en composant un livret tiré de son roman Notre-Dame de Paris pour Louise Bertin qui en écrira la musique. La Esmeralda sera représentée en 1836. L’écrivain a l’habitude de se rendre au concert et à l’opéra et contrairement à ce qui a été dit, il donnera très souvent l’autorisation de composer de la musique sur ses oeuvres. Les procès intentés le seront pour faire respecter ses droits d’auteur.
La mise en musique des oeuvres se fait très tôt, dès 1830 pour ne plus s’arrêter jusqu’à aujourd’hui. Au XIXe siècle, les pièces de théâtre fournissent des livrets d’opéra : Ernani de Verdi, Lucrezia Borgia de Donizetti, La Gioconda de Ponchielli d’après Angelo, tyran de Padoue, Rigoletto de Verdi d’après Le Roi s’amuse.
PROGRAMME :
Cycles de mélodies d'Edouard Lalo, Georges Bizet et Franz Liszt sur des poèmes de Victor Hugo.
ARTISTES :
Axelle Fanyo, soprano
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Après une Licence en musicologie à la Sorbonne et un prix de violon au Conservatoire de la Courneuve-Aubervilliers, Axelle Fanyo décide de se consacrer au chant.
Elle étudie avec Alexandra Papadjakou avant d’entrer en 2012 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) dans la classe de Glenn Chambers. Après avoir obtenu sa Licence, elle poursuit ses études en Master dans la classe d’Alain Buet.
En 2014, elle intègre l’atelier lyrique Opera Fuoco dirigé par David Stern.
Elle a eu la chance de travailler avec de nombreux professionnels comme Anne Le Bozec, Jeff Cohen, Janina Baechle, Kenneth Weiss ou encore dernièrement Mireille
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Delunsch lors d’une master-class à Royaumont sur le répertoire français de Gluck à Poulenc.
Toutes ces rencontres lui ont permis de développer un répertoire riche et varié dans l’opéra et dans le lied et la mélodie.
Elle forme d’ailleurs depuis 2012 un duo avec la pianiste Tokiko Hosoya, avec qui elle a récemment gagné le premier prix du Concours international Student Lied Duo Competition à Enschede aux Pays-Bas.
Le duo s’est produit lors de nombreux récitals (Petit palais, Festival Printemps Musical des Alizés...). On le retrouvera prochainement au Peter de Grote Festival dans le nord des Pays-Bas ainsi qu’au GrachtenFestival à Amsterdam.
A l’opéra, elle chante le rôle-titre dans Alcina de Haendel, Vitellia dans La Clémence de Titus de Mozart ou encore Madame Cortese dans Il viaggio a Reims de Rossini qu’elle a récemment chanté au CNSDMP en coproduction avec la Philharmonie, dirigé par Marco Guidarini et mis en scène par Emmanuelle Cordoliani.
Invitée de nouveau au Festival Printemps Musical des Alizés à Essaouira au Maroc, elle chante des extraits de Tosca de Puccini ainsi que des extraits de Porgy and Bess de Gershwin avec l’Orchestre philharmonique du Maroc dirigé par Olivier Holt.
On la retrouvera prochainement à la Philharmonie dans La Petite messe solennelle de Rossini dans la version originale pour deux pianos et harmonium avec le chœur de l’Orchestre de Paris sous la direction de Lionel Sow.
Louise Akili, piano
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Née à Paris en 1990, la pianiste Louise Akili suit actuellement l'enseignement d'Anne Le Bozec au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Ayant reçu les précieux conseils de Macha Belooussova, Claire Désert, Hugues Leclère, Christian Ivaldi et Jeff Cohen, elle apprécie de jouer aussi bien en tant que soliste qu'en formation de musique de chambre et se plaît au mariage des arts, son activité de danseuse en étant un des aspects.
Lauréate de la Fondation Royaumont, Louise se produit au Château d'Ecouen, à l'Arsenal de Metz, au Kiosque de Nancy, au Logis du Roy à Amiens, à l'Auditorium Saint-Pierre des Cuisines de Toulouse, au Temple de Tours,
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au Théâtre de Montreuil-sur-Mer et à Paris au Théâtre du Châtelet, au Musée de la Vie Romantique, à l'Hôtel de Béhague, au Cinéma Le Balzac, au Grand Salon des Invalides, au Petit Palais, au Théâtre de l'Ile Saint-Louis, Salle Cortot, au Phono-Museum, au Cercle de l'Union Interalliée ainsi qu'à la Philharmonie.
Louise Akili est invitée dans de nombreux festivals (Avignon, Ars Terra, Nancyphonies et Saint-Ursanne en Suisse).
Elle participe à l'Orchestre Français des Jeunes en 2014 et joue à cette occasion au Grand Théâtre de Provence, au Festival de la Chaise-Dieu, à la Cité de la Musique à Paris et à l'Athénée roumain de Bucarest.
Lors du Concours International de Mélodie Française de Toulouse en 2015, elle est finaliste avec la soprano Louise Leterme.
La même année, Louise est invitée dans l'émission "Génération Jeunes Interprètes" de Gaëlle Le Gallic sur France Musique ainsi qu'à TV5 Monde avec la soprano Axelle Fanyo.
Curieuse de découvrir un répertoire varié, Louise excelle dans un large éventail musical allant de la période baroque à la création contemporaine au sein de toutes les formations possibles.
En résidence à la Cité internationale des arts, Louise met en œuvre une recherche autour des compositeurs Roland-Manuel et Maurice Ravel.
En 2017, on pourra la retrouver au Musée Jean-Jacques Henner à Paris, à l'Institut du Monde Arabe, à l'Hôtel Bedford avec Les Amis de Maurice Ravel ainsi qu'à l'Hôtel National des Invalides.